Sur la route de Gesyir !
25/01/18 : Avant le cercle d’or et Geysir, une halte s’impose au village de Vík í Mýrdal distant de seulement 218 kms. On décide sur la route de retourner au pied du glacier du Skaftafell pour aller découvrir l’autre joyau des lieux, la chute de Svartifoss, littéralement « la cascade noire » en raison des colonnes géométriques de basalte noir qui l’entourent. A peine 40 minutes de marche sont nécessaires pour arriver sur site et sa réputation n’est pas usurpée, la chute est sublime !
Une fois de retour sur le parking, on prend la route du Svínafellsjökull, une autre langue glaciaire du Vatnajökull. Le paysage qui se dévoile au fil de la progression du lever du soleil est absolument fabuleux, pas d’autre mot pour le décrire. Le chemin pour y arriver est par contre très glissant, il faut user de beaucoup de précaution pour atteindre certains points de vue. Si les chutes sont globalement moins jolies en hiver, les paysages de glaciers sont à couper le souffle !
Le trajet jusqu’à Vík í Mýrdal se passe sans encombre et nous filons vers l’église qui surplombe le village pour notre pause déjeuner. L’étape suivante est la piscine de Seljavallalaug dont l’emplacement ne figure pas dans les guides de voyage, peu après la chute de Skógafoss. C’est un secret bien gardé découvert en préparant le séjour. Elle a comme particularité d’être située à flanc de montagne avec le célèbre volcan Eyjafjallajökull en toile de fond. Malheureusement, l’eau y est trop froide nous contraignant à faire demi-tour sans baignade.
Qu’à cela ne tienne, nous rebroussons chemin vers Vík í Mýrdal et surtout Dyrhólaey, un site naturel époustouflant à tout point de vue. On y trouve un promontoire de 120 mètres de haut, percé d’une immense arche au-dessus de l’océan. Le panorama sur les plages de sable noir qui le ceinture de toute part est magnifique. Un joli phare monte la garde au sommet de la colline, protégeant les marins d’un funeste sort !
La dernière étape de la journée est la plage de Reynisfjara, un autre site qui regorge de formations géologiques intrigantes. D’immenses colonnes de basalte noir semblent empiler les unes sur les autres. La vue sur Dyrhólaey est splendide, tout comme celle sur les pics de Reynisdrangar. C’est à ce moment-là que la pluie fait son apparition, nous obligeant à prendre le chemin de notre auberge, le Vík HI Hostel (86,44€ la nuit pour 2).
Après le repas, on se motive pour aller à proximité de l’église de Vík, sommet culminant de la ville. La chance n’est cependant pas au rendez-vous ce soir-là, pas l’ombre d’une aurore boréale planant dans le ciel obscurcit de la nuit. D’autres chasseurs d’aurores sont également tapis dans l’ombre, ce qui confère une atmosphère particulière au lieu.
A la découverte du cercle d’or !
26/01/18 : Le temps est pluvieux au réveil, ça compromet la 1ère étape de la journée, la balade jusqu’à la plage de Sólheimasandur. La raison qui explique l’engouement pour cette plage située entre Vík et Skógar est la présence de l’épave d’un DC3 de l’armée américaine s’y étant écrasé en 1973. Mais les 45 minutes de marche sous la pluie battante pour se rendre du parking à la plage nous font abandonner cette excursion.
Ce sera route directe vers la chute de Gulfoss, l’une des plus importantes d’Islande, située sur l’itinéraire du cercle d’or. Après 1h45 de trajet, on décide de faire notre pause déjeuner à proximité de la chute de Faxi, peu après le village de Flúðir. Ce n’est pas la plus impressionnante qu’on ait vue depuis notre arrivée, mais elle constitue un cadre fort sympathique pour le repas.
Plus que 10 minutes de trajet nous séparent de la chute de Gulfoss, on va voir si elle mérite sa réputation. Déjà, la fréquentation touristique est sans commune mesure avec les endroits visités auparavant, la faute au cercle d’or qui concentre 3 lieux emblématiques du pays à proximité de Reykjavík. Une fois la place de parking trouvée, direction l’attraction des lieux. Autant la vue du bas est déjà stupéfiante, alors que dire de la vue du parking supérieur sinon qu’elle est d’une beauté sans égale !
La prochaine étape est l’autre star du coin, j’ai nommé Geysir. Ce site géothermique incomparable en Islande est composé de marres bouillonnantes d’où s’échappent des fumeroles qui sentent bon le souffre (autant dire les œufs pourris) et surtout de geysers ! C’est d’ailleurs de Geysir que découle l’étymologie du mot geyser. On peut contempler les éruptions du geyser Strokkur qui projettent toutes 10 à 15 minutes de l’eau à plus de 20 mètres de hauteur !
Après ce spectacle unique en son genre, on poursuit le tour des phénomènes géothermiques qui jalonnent le site de Geysir de part et d’autre : source d’eau chaude au bleu profond ou encore à la couleur opale teintée de reflets argentés en raison d’une forte concentration en silice. Ce site est magnifique et mérite lui aussi sa renommée ! Geysir me rappelle la région de Rotorua en Nouvelle-Zélande, une zone géothermique également très active, ce qui me rend un peu nostalgique (voir mon article ici) !
Il est à peine 14h00 lorsqu’on reprend la route vers Laugarvatn, notre point de chute du jour. Un dernier arrêt ponctue le trajet, merci à mapsme de nous avoir indiqués un joyau là encore absent des guides de voyage, la chute de Brúarfoss. Effectivement, elle n’est pas aisée à trouver et le chemin recouvert de neige parfois verglacée en aurait refroidi plus d’un. On poursuit tant bien que mal et la découverte de la chute en vaut largement la chandelle, elle est sublime !
Encore une journée bien remplie, l’arrivée à Laugarvatn et notre auberge le Héraðsskólinn Boutique Hostel (70€ la nuit pour 2) est plus qu’appréciée. Cet immense établissement occupe une ancienne école qui comporte une série de toits pointus, on se croirait au Poudlard islandais. En plus, on est surclassés dans une chambre privative en raison de la quasi absence de clients. On profite de cette soirée pour se faire notre premier restaurant, boulettes de renne pour moi et pizza au renne pour Piwi. Rien d’exceptionnel pour le prix !
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