En route pour le lagon bleu !
27/01/18 : Avant dernière journée en Islande, les 10 jours de notre périple seront passés à toute vitesse, ponctués de jolies découvertes (aurores boréales, grotte de glace, glaciers…). Ce matin est prévue la visite du parc national de Þingvellir, un haut lieu historique islandais situé à 30 kms de Laugarvatn. C’est ici que les Vikings fondèrent en 930 le 1er parlement démocratique, l’Alþing. Le temps n’est malheureusement pas de la partie, on ne s’attarde pas sur le site malgré son passé chargé d’histoire.
On reprend la route vers Reykjavík et le lagon bleu, la star incontestée du pays. On va enfin pouvoir profiter d’une piscine géothermale. Le prix par contre n’est pas donné, 126€ pour deux. Le tarif varie en fonction de la journée, les meilleurs créneaux étant forcément les plus onéreux. Enfin, le site est splendide et la taille de la piscine est gigantesque, ça vaut carrément le détour ! L’eau d’un bleu-vert laiteux en raison d’une forte teneur en silice est subjuguante.
Après une inspection en règle de l’ensemble des bassins, direction le bar… Boire une pression dans de l’eau à 38°C alors qu’il neige au-dessus de nous, c’est quand même génial, il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet instant ! Une fois la pinte consommée, on se dirige vers le comptoir où est mise à disposition de la boue chargée de silice. On n’a pas l’air fin avec notre masque blanc sur le visage, mais ça fait partie des rituels du lagon bleu !
Même si on a le temps d’en profiter, on découvre un peu tard qu’il y a également des saunas, hammams…, bref le paradis pour les fans de station thermale. Après deux heures à barboter dans le lagon, on décide de rentrer à Reykjavík. Une halte au magasin Vínbúðin s’impose, seule chaine de magasins du pays à vendre de l’alcool. On poursuit la soirée au Kex Hostel à jouer à des jeux d’alcool avec nos colocataires d’un soir avant d’aller dans le centre pour profiter de la nuit islandaise…
Dernier jour à Reykjavík
28/01/18 : Décollage vers 10h00 à la découverte de la capitale. Notre auberge se trouve juste en face de Sólfar (« voyageur du soleil » en islandais), une sculpture emblématique située sur le bord de l’ancien port de la ville. Ensuite, direction le centre-ville pour faire des emplettes. Je finis par trouver un pull islandais pour ma belle-mère et un bijou en roche volcanique pour ma petite sœur. Le marché aux puces Kolaportið à proximité du centre de conférence Harpa est une bonne alternative pour éviter de multiplier les boutiques !
On part ensuite se balader dans les rues de la ville en direction de la Hallgrímskirkja, une église luthérienne à l’architecture singulière. Quelques œuvres de street-art jalonnent le trajet, ce qui n’est pas pour me déplaire. L’architecture islandaise n’est pas sensationnelle, d’autant plus pour le parisien d’adoption que je suis. Enfin, Reykjavík reste une ville tout à fait charmante.
C’est l’heure du déjeuner, il est grand temps d’aller tester le pylsur, le hot-dog islandais. Direction le Bæjarins beztu pylsur, littéralement le « meilleur hot-dog de la ville » en français. Ce petit stand de rue ne paie pas de mine, mais la queue devant est de bonne augure, ce n’est pas pour rien que Bill Clinton est venu y manger ! Je ne traine pas ensuite, direction l’auberge puis l’aéroport. Le trajet est épique, je me perds dans la zone aéroportuaire puis je m’arrache les cheveux pour ramener la voiture au parking.
Enfin, j’ai quand même eu mon vol, c’est le principal ! Une courte escale à Montréal et une nuit à Halifax et je serai arrivé chez moi, à Saint-Pierre et Miquelon. Ce retour aux sources pour une durée indéterminée est le bienvenu après ces 4 mois d’errance à Paris. Le survol du Groenland permet d’entrevoir des paysages grandioses avec leurs étendues glacées à perte de vue. Tout simplement splendide !
La blog va se mettre en sommeil quelques mois, dans l’attente du prochain périple en dehors des sentiers battus. Normalement, c’est prévu en 2019 avec l’Équateur. Au programme, plongée aux îles Galápagos et trek au sommet du Chimborazo. Autant dire que l’attente sera longue avant de ressentir à nouveau le frisson de l’appel du large…
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent, Pour partir, cœurs légers, semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s’écartent, Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! (extrait du poème « L’appel du large »)Charles Beaudelaire
J’apprécie beaucoup votre site, bravo.
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