Une pause bien méritée !
18/05/17 : Je ne suis pas mécontent de séjourner dans la région de Bay of Islands, synonyme de pause dans mon périple effréné à travers l’île du Nord de NZ. C’est sur Paihia que j’ai jetée mon dévolu, petite station balnéaire qui a la particularité d’être le point de départ des excursions en bateau pour découvrir la fameuse Bay of Islands. Mon backpack est le Cap’n Bob’s beach house (26$ la nuit dans un dortoir de 6 lits) et je le recommande vivement. Outre le fait que Bob est vraiment sympa, la vue sur la mer est splendide, d’autant plus lorsqu’on prend son café au moment du lever de soleil.
Le temps étant finalement moins beau que prévu, je décide de repousser à demain la sortie en bateau. Je profite de la matinée pour avancer sur le blog et relaxer. Dès 12h00, direction le port de Paihia pour prendre le traversier à destination de Russell. Cette petite ville accessible également par la terre est considérée comme l’une des plus jolies des environs. Elle fut longtemps perçue comme le « bouge du Pacifique », mais les orgies sur la plage n’ont plus cours depuis 170 ans. C’est davantage un village pour vacanciers aujourd’hui qu’un lieu de débauche.
Mais avant, arrêt au Vinnies Fish & Chips Takeaways, un restaurant de bord de mer qui propose un fish & chips honnête sans être succulent (pour les amateurs, suivez ce lien vers un article qui traite des meilleurs fish & chips de la région). Il faut compter 10$ l’aller/retour vers Russell et un trajet de 20 minutes. Je profite de l’attente du départ pour photographier un oiseau non identifié qui se prête volontiers à cette séance photo.
Une fois arrivé sur place, l’atmosphère qui y règne me plait aussitôt avec son littoral constitué de jolies façades. Je prends rapidement de la hauteur sur la ville puis me rends à la plage de Long Beach. Cet endroit doit être idyllique en été !
Après une courte pause, je repars vers l’un des principaux points de vue de la ville. Un sentier serpente ensuite vers la côte permettant de se promener en bord de mer. Mon regard est rapidement happé par le départ du sentier qui mène à la Waihihi beach. En effet, les arbres aux branches fines qui s’en échappent donnent un caractère fantastique à cette forêt. Il faut environ 30 minutes aller/retour pour atteindre cette plage. Je reprends ensuite le sentier officiel jusqu’au rivage où je suis obligé de jouer les équilibristes sur les rochers en raison de la marée haute. S’en suit une séance photo des maisons et bâtiments de Russell.
Ma dernière étape du jour est la Pompallier Mission. En 1841, des missionnaires catholiques français de l’ordre Mariste décidèrent de construire un bâtiment afin d’établir une imprimerie à Kororareka (ancien nom de Russell). Il en résulte un très beau bâtiment à deux étages construit selon la méthode du pisé de terre. Malheureusement, j’ai raté la dernière visite et le musée ferme dans 15 minutes. La personne à la réception me propose tout de même de rentrer sur la propriété pour prendre des photos. C’est marrant de voir flotter le drapeau français dans ce lieu étonnant !
Contrairement à hier, je suis le seul client de l’auberge. Je profite pleinement de pouvoir cuisiner tout en écoutant ma musique accompagnée d’un bon verre de vin. Finalement, ce n’est pas si cher pour un dortoir de 6 lits juste pour moi !
Cap sur la Bay of Islands !
19/05/17 : Réveil matinal pour être à 9h00 au port de Paihia. Je vais enfin découvrir cette baie dont j’ai entendue tant d’éloges. Il existe deux prestataires qui proposent des excursions en bateau. Sachez que Bob a 10% de réduction, ce qui est assez intéressant compte-tenu de leur prix (entre 90 et 130$). Au final, j’ai choisi Great Sights plutôt que Explore principalement en raison du prix moins élevé (90$ pour 4 heures de sortie). Le catamaran exploité par la compagnie est en plus vraiment sympa.
Après un rapide arrêt à Russell, on met le cap vers l’île de Motorua et les Black Rocks. Très vite, on rencontre l’une des principales attractions de la journée. En effet, de nombreux dauphins ont élu domicile dans la baie. C’est soudain l’agitation sur le pont, tout le monde se pressant pour photographier les magnifiques cétacés. Enfin, on n’en voit qu’une petite partie, ce qui est finalement frustrant, un peu comme pour les baleines surtout quand on connait leur taille réelle ! Un téléobjectif de type 70-200mm serait bien utile dans ce genre de situation, à méditer pour mon prochain voyage.
La traversée se poursuit pour aller admirer l’autre attraction du circuit, le fameux Hole in the Rock (Motukokako en maori). Il me fait penser au Cap Percé que nous avons à Saint-Pierre et Miquelon. Le capitaine s’amuse à s’approcher toujours plus près de l’intérieur du trou pour impressionner les nombreux touristes chinois présents sur le bateau.
La dernière étape de cette excursion est l’île d’Otehei Bay. On croise sur la route un vieux gréement qui sert aujourd’hui de navire école pour les jeunes des environs. Dès les premiers pas sur l’île, son caractère idyllique saute aux yeux, notamment la couleur azur de l’eau qui borde ses côtes. On a environ une heure pour arpenter les sentiers qui mènent sur les sommets de l’île d’où la vue est splendide ! Aucun regret d’avoir fait cette sortie en mer malgré le prix élevé, je me suis régalé.
Il est temps de quitter Paihia pour me rendre à proximité de Kahoe, à environ 1 heure de route. Mon arrêt du jour est la Kahoe Farms (25$ la nuit), une ferme tenue par Lindsey et Stefano. J’ai choisi d’y passer la nuit pour une seule raison : Stefano est un italien qui fait d’excellentes pizzas maison ! Je lui laisse carte blanche pour la composition et le résultat est sans surprise. Délicieuse !
D’ailleurs, Stefano a bien flairé mon goût prononcé pour les bonnes choses. Il me propose des pancakes à la framboise faits avec les produits de la ferme pour le petit déjeuner. Autant dire que je ne peux pas résister à une telle proposition ! Et là encore, c’était succulent.
Cette étape gastronomique m’aura quand même coûté presque 70$, mais quand on aime, on ne compte pas. De plus, la maison où j’ai dormi a plus de 150 ans, avec du mobilier et un plancher en bois d’époque. Rien que pour ça, cette auberge vaut le coup d’œil. Aller, départ imminent pour le bout du monde de l’île du Nord, le Cape Reinga !
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