Découverte de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande !
10/05/17 : Wellington n’est pas la plus grande ville de Nouvelle-Zélande (3ème avec 180 000 habitants), mais elle en est la capitale. A ce titre, on y retrouve une circulation dense et des places de stationnement payantes dans tout le centre-ville. Je décide de m’excentrer par rapport à l’auberge que je visais initialement. J’atterris finalement au Worlwide backpackers (29$ en dortoir de 4 lits), une auberge située à 15 minutes à pieds du centre. Une fois passé la porte, j’ai l’impression d’être dans une enclave française au cœur de Wellington.
Je passe une partie de la soirée à échanger avec des français pour la plupart en working holiday visa (WHV). Je dois bien avouer que je les envie, satané limite d’âge ! A moins d’un déblocage concernant le WHV australien qui devrait peut être passé à 35 ans, il ne me reste que le Canada pour me lancer à mon tour dans cette aventure. Enfin, ce n’est qu’une envie de voyageur, elle se sera peut être estompée dans quelques mois !
Visite du Te Papa, musée incontournable de NZ
11/05/17 : Si vous avez une seule chose à faire à Wellington, c’est la visite du Te Papa. Le musée national de NZ, centré sur les expositions interactives, est conforme à la signification maorie de son nom : la « boite aux trésors ». Il est composé de 5 étages, dont l’un d’eux est dédié à la culture maorie. En effet, il est possible notamment de visiter une marae (maison commune) et de découvrir l’histoire de la NZ sans en omettre la colonisation et les tensions qu’elle généra ! Malheureusement, les photos ne sont pas autorisées dans la partie la plus intéressante de l’exposition, il est nécessaire de s’y rendre pour admirer les trésors exposés !
Outre les espaces qui permettent de découvrir la faune et la flore de la NZ, l’exposition interactive sur la participation de l’armée néo-zélandaise à la bataille de Gallipoli en Turquie donne un éclairage très complet sur cette période. Au-delà du fait que je ne connaissais absolument rien à ce pan de la 1ère guerre mondiale, la mise en scène et les bruitages sont époustouflants. On a presque l’impression d’y être !
J’y découvre également Mustafa Kemal Ataturk, commandant de la 19ème division turque à Gallipoli et fondateur de la Turquie moderne, ou de ce qu’il en reste compte-tenu du démantèlement mis en œuvre par Erdogan depuis quelques années ! Bien que plus de 130 000 soldats soient décédés (alliés et ottomans), je suis ému de voir que 49 terre-neuviens ont perdu la vie dans ce conflit. C’est sans doute la proximité géographique de Terre-Neuve avec Saint-Pierre qui me donne l’impression d’avoir perdu des gens de mon territoire !
Peu après, je croise mon pote Julien que j’avais rencontré à Punakaiki. Le hasard fait parfois bien les choses, on décide d’aller manger ensemble. Direction Cuba Street, le quartier alternatif de Wellington. La rue est bordée de boutiques vintage et de restaurants/bars branchés, ça doit être vraiment sympa en soirée !
Je file ensuite à Mont Victoria, une colline surplombant Wellington, avec un panorama à 360°. Compte-tenu de la pluie, je ne m’y attarde pas, direction Plimmerton, petite cité balnéaire à 20 minutes au Nord de Wellington. Je dors ce soir au Moana Lodge (30$ en dortoir de 4 lits), une auberge qui invite clairement à la relaxation, avec un salon hyper cosy. J’y passe la soirée blotti dans les énormes canapés à avancer sur mon blog.
Kaikoura ne figurant plus dans mon itinéraire, j’ai donc 2 jours de plus pour visiter l’île du Nord. Demain, une longue route m’attend vers le célèbre Mont Taranaki, un volcan situé dans l’Ouest de l’île du Nord. Cette étape aux antipodes de Wellington, capitale branchée de NZ, constitue l’alternative que j’ai préférée à Napier. Cette ville de l’Est de l’île du Nord est réputée pour son architecture Art déco adoptée après le tremblement de terre de 1931 qui la ravagea en grande partie. J’ai privilégié la nature à la ville, une constante depuis le départ !
En direction du Mont Taranaki
12/05/17 : Environ 4 heures de route sont nécessaires pour parcourir le trajet entre Plimmerton et le site d’information du Egmont National Park qui abrite le fameux Mont Taranaki. Le temps sur la route et aux abords du parc est magnifique, mais je déchante au fur et à mesure de mon avancée sur le chemin du point de départ de mon trek.
En effet, le sommet du cône volcanique du Mont Taranaki est cerné d’une brume épaisse. Un randonneur de retour du trek tant convoité indique des conditions épouvantables sur le sentier : pluie, verglas, visibilité ne dépassant pas 15 mètres. Tant pis, je ne pourrai pas contempler le point d’orgue de la région !
Je reprends la route vers New Plymouth (environ 50 000 habitants), principale ville de la région de Taranaki, située à environ 20 minutes de l’entrée du parc. Mon auberge pour la nuit est le Ducks and Drakes Hotel (30$ la nuit en dortoir de 4 lits). J’y fais la rencontre de 2 français, Camille et William, tous deux en WHV en NZ. Camille ayant le même itinéraire que moi, je lui propose de l’emmener jusqu’au parc national de Tongariro.
A défaut de gravir les pentes du Mont Taranaki, je me contente de visiter la ville de New Plymouth qui s’avère être une charmante cité balnéaire. Au-delà d’une architecture qui détonne, la Govett-Brewster Art Gallery est sympa à visiter si vous aimez l’art contemporain ! Le front de mer est également une bonne option pour se balader en fin de journée.
La soirée se poursuit dans un bar du centre-ville, the Crowded house. Contrairement à ce que son nom suppose, le bar est loin d’être bondé ! Mon pote Julien a fait route également jusqu’ici, c’est donc une troupe de 4 français et un allemand qui prend place en terrasse. Après 4 pintes, il nous semble raisonnable de rentrer, surtout qu’il est déjà 21h30 ! Décidément, la NZ n’est vraiment pas un pays de débauche. En même temps, une longue route nous attend demain pour nous conduire au Tongariro National Park, sur les terres du Mordor !
C’est quand même mieux sans brume !
13/05/17 : J’ai tout de même pu prendre une photo du Mont Taranaki sur la route du parc du Tongariro. On aperçoit la moitié du cône volcanique qui arrive à s’extirper des nuages. J’imagine la vue magnifique qu’on doit avoir avec un ciel dégagé ! Pourvu que j’ai plus de chance pour les volcans du Tongariro. Affaire à suivre dans le prochain article…
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