A la découverte de Quito !
14/06/19 : Retour sur Quito aujourd’hui, la fin des vacances approche ! Il faut compter 4h de bus depuis Riobamba (4,6$ le trajet). Nous y sommes en début d’après-midi. Je vais enfin pouvoir découvrir cette ville que j’avais ratée à cause de mes déboires de correspondance à l’aller. Une fois arrivés au terminal Quitumbe, nous prenons la ligne de bus Ecovia (0,25$ le trajet) pour rejoindre le centre-ville jusqu’à l’arrêt La Marín Central, situé à quelques encablures de notre hôtel, le Quito Backpacker (24$ la nuit). Cet établissement est plus aéré que le Secret Garden Quito, on s’y sent tout de suit à l’aise !
Compte-tenu de l’heure déjà avancée, peu d’activités s’offrent à nous. Ce sera la Mitad del Mundo, un site emblématique à proximité de Quito. Même s’il a tout d’un parc d’attractions un peu kitsch, nous décidons de nous y rendre pour en juger par nous-mêmes. Le trajet dure une bonne heure, il faut d’abord prendre la ligne de Metrobus jusqu’au terminal Ofelia, puis un autre bus entre le terminal et l’entrée du parc (7,5$ l’entrée).
La principale attraction du lieu est un monument situé au centre du parc d’une hauteur de 30 mètres, difficile de le rater ! Il accueille une plate-forme d’observation et un musée. Chaque étage est dédié à des thématiques différentes : astronomie, physique, peuples autochtones de l’Équateur, biodiversité du pays. Après avoir pris les traditionnelles photos avec un pied sur chaque hémisphère, nous partons à la découverte de la tour. Nous y flânons un peu jusqu’au toit terrasse qui offre une vue sur l’ensemble du parc.
Il y a de nombreuses autres attractions dans le parc, mais la pluie s’étant invitée peu après notre arrivée dans le parc, nous décidons de rebrousser chemin vers le centre-ville de Quito. Nous ne restons pas longtemps à l’hôtel, direction El Altar Cerveceria située 5 minutes de marche. Ils servent de succulentes bières artisanales et la restauration est dans la même veine ! Nous y rencontrons un français en stage pendant 3 mois. Il s’avère être le fils d’un ancien professeur de karaté qui a officié à Saint-Pierre et Miquelon, le monde est petit ! Nous n’abusons pas trop ce soir, demain une ascension nous attend…
A l’assaut du Rucu Pichincha
15/06/19 : C’est une journée sportive que nous avons prévue aujourd’hui, nous allons gravir le volcan Pichincha et son sommet le plus accessible, le Rucu Pichincha (4680m d’altitude). Mais avant, il faut se rendre en taxi (5$ le trajet) à la station basse du TeléferiQo (8,5$ A/R) qui permet en 10 min de franchir les 2,5 kms jusqu’à la station haute située au sommet de la Cruz Loma, à 4100m d’altitude. Malheureusement, des problèmes techniques nous obligent à attendre plus d’une heure pour emprunter le téléférique.
Le panorama au sommet donne une meilleure idée de l’étalement urbain de la ville de Quito. Néanmoins, je préfère de loin la vue sur le Rucu Pichincha dont les cimes sont happées par un nuage d’altitude. Nous ne nous attardons pas, direction le sommet ! Nous ressentons bien les effets de l’altitude, la respiration devient plus difficile et le moindre effort nous essouffle rapidement. Quelques lamas prennent la pause à proximité d’un des nombreux points de vente d’artisanat et autres victuailles qui ponctuent le trajet.
Le sentier est agréable dans l’ensemble et les nombreux belvédères permettent de faire des pauses salutaires. Une fois arrivés au pied du volcan, le sentier le contourne sur la droite et continue à sillonner le long de son flanc. Certaines parties plus techniques nous obligent à quelques acrobaties afin de poursuivre l’ascension. Là encore, des points de vue se dévoilent au fur et à mesure de notre progression confirmant tout l’intérêt de cette excursion !
Par contre, la dernière partie de l’ascension s’avère être assez difficile, en raison de l’altitude mais aussi du sol très meuble qui limite fortement l’adhérence. Nous piétinons, chaque mètre gagné s’apparentant à une petite victoire. Il nous faut environ 30 minutes pour en arriver à bout ! Plus que quelques mètres à gravir sur les parois rocheuses et nous arrivons enfin au sommet ! Nous y faisons la rencontre de deux français, une mère et son fils, ce dernier ayant opté pour la route la plus difficile, le Paso de la Muerte qui nécessite quelques notions d’escalade.
Nous rentrons tranquillement à l’hôtel, contents d’avoir atteint notre objectif de la journée ! Après l’effort, le réconfort, pour cela nous avons repéré le bar Bandido Brewing également à proximité de l’hôtel. Là encore, les bières et la nourriture sont très bonnes, une bonne adresse à Quito !
Dernier jour à Quito avant le départ d’Équateur !
16/06/19 : Le départ est prévu ce soir, que le temps est passé vite encore une fois ! Mais nous ne perdons pas de temps, direction le centre-ville dès 10h00 pour un free tour avec l’agence Strawberry Tours. Je suis devenu assez friand de ce type de tour pour les grandes villes, ça permet en un temps limité de voir les principaux sites d’intérêt tout en bénéficiant d’explications de qualité. Le rendez-vous est sur la Plaza Grande (ou Plaza Independencia) où trône fièrement une statue de la liberté. On trouve également autour de la place la Catedral Metropolitana ou encore le Palazio de Gobierno.
Nous prenons ensuite la direction de la Plaza Santo Domingo plus au Sud où se trouve l’église du même nom, puis du quartier de la Ronda caractérisé par ses ruelles étroites et ses rues pavées. Il semblerait qu’il s’agisse d’un haut lieu de la nuit le week-end. Nous y faisons une pause café bienvenue. La fin du tour est dédiée à la Plaza San Francisco sur laquelle règne le monastère San Francisco reconnaissable à ses deux clochers jumeaux. Nous terminons le tour par une dégustation de chocolat, l’Équateur étant un producteur haut de gamme de la précieuse fève !
Nous déjeunons à proximité de l’hôtel et c’est l’heure de dire au-revoir à Piwi qui reste encore quelques jours en Équateur. Ce pays s’est révélé une très belle découverte, avec un coup de cœur pour les îles Galápagos (voir l’article ici) et leur biodiversité sans égale ! Je n’ai pas de voyage prévu hors des sentiers battus en dehors de la France cet été, mais j’ai déjà hâte de repartir…
Le plus beau voyage, c’est celui qu’on a pas encore fait !Loick Peyron