LE CASSE-TÊTE DU SAC À DOS :
Avec l’itinéraire (voir article ici), c’est l’autre sujet qui nécessite un temps de réflexion conséquent. Le contenu du sac à dos dépend en grande partie des pays traversés et surtout de la météo qu’il fera sur place.
A ce titre, mon itinéraire n’est pas un modèle du genre pour qui aime voyager léger ! En effet, j’ai eu la bonne idée d’aller au Népal en janvier qui est sans doute le mois le plus froid (prévoir entre -15 et – 20°C la nuit en altitude dans des lodges non chauffés), puis en Asie avec des températures supérieures à 30°C. La plupart des voyageurs qui commencent leur TDM par le Népal renvoient en France par colis leur équipement pour le froid. Sauf que la météo en Nouvelle-Zélande fin avril et celle dans le Sud du Chili fin mai (proche de 0°C) m’oblige à garder toutes mes affaires pendant la totalité du voyage.
Pour voyager heureux, voyagez légerSaint Exupéry
Un homme de bon sens notre ami Antoine ! Au final, je suis parti avec un grand sac de 60 litres de 11,5kg et un sac de 22 litres de 5kg, soit un total de 16,5kg, ce qui déjà trop lourd pour pleinement profiter du voyage.
Quelques affaires prendre pour un tour du monde ? Cette question a l’air de rien, mais elle constitue en fait un vrai casse-tête ! J’ai passé près de 4 mois à me faire des nœuds au cerveau pour savoir ce que j’allais mettre dans mes deux sacs. D’ailleurs, un pèse-bagage s’avère être un compagnon indispensable afin d’éviter de partir avec 25 kilos le jour du départ !
LES VÊTEMENTS :
J’ai fait le choix de privilégier les vêtements techniques qui ont comme avantage d’être confectionnés dans des matériaux plus légers que le coton et surtout qui sèchent plus vite. Le coton est l’ennemi du randonneur, d’autant plus par temps froid car il ne permet pas d’évacuer rapidement la transpiration et sèche très lentement, ce qui peut rapidement transformer un trek en véritable cauchemar.
J’ai découvert la laine mérinos qui combine de nombreuses propriétés très utiles : anti-bactéricide (anti-odeurs, on peut transpirer dedans pendant 3 jours sans souci), thermorégulatrice (tient chaud en hiver et protège de la chaleur en été) et respirante (sèche très vite). Bref, j’en suis fan et il est possible de trouver des vêtements en laine mérinos à des prix abordables chez Seagale, une marque française originaire du Sud-Est.
Vêtements dans mon sac à dos : 1 pantalon habillé, 2 pantalons convertibles en short, 1 maillot de bain, 1 veste type gore-tex légère, 1 doudoune sans manches, 1 veste polaire, 1 pull à capuche, 3 T-shirt mérinos, 1 T-shirt manche longue, 1 chemise, 6 caleçons, 2 paires de chaussettes de randonnée, 2 paires de chaussettes normales, 2 paires de mini-chaussettes, 1 serviette en lin
J’ai également fait le choix de chaussures de randonnée à tige haute. Ce choix est discutable, la plupart des voyageurs privilégient des chaussures de trail plus polyvalentes. Après coup, entre le Népal où j’avais de la neige jusqu’aux genoux et les nombreux treks en Nouvelle-Zélande et en Amérique du Sud, je referai ce choix sans hésiter. En complément, j’ai pris une paire de Vans pour la vie de tous les jours, ainsi que des sandales de marche pour les pays chauds, alternative aux tongs avec un meilleur confort pour arpenter les rues et/ou terrains difficiles pendant plusieurs heures.
L’ÉQUIPEMENT :
L’objectif n’est pas de dresser une liste exhaustive du contenu de mon sac, mais d’énumérer ce qui me semble essentiel de prendre pour un TDM. La question à laquelle j’ai tranché 15 minutes avant de partir pour l’aéroport est celle du matériel informatique. J’ai finalement pris mon pc, et pour être honnête, c’est compliqué voire impossible de tenir un blog sans en prendre un. Après, c’est environ 1,8kg supplémentaires qu’on va devoir porter pendant la durée du TDM, mais ça apporte un certain confort comme de pouvoir regarder des films et/ou séries de temps en temps (après un mois de voyage, je n’en ai pas encore eu l’occasion).
Côté petit équipement, il y a les essentiels : lampe frontale, adaptateur de prise, couteau suisse,… Concernant la lessive, j’ai découvert le sac à lessive Scrubba qui a été inventé par un australien. Ce petit sac de 145g se transforme en machine à laver le linge portable et s’est avéré bien utile jusqu’à présent, notamment pour les sous-vêtements et les T-shirts lorsque vous n’avez pas le temps d’attendre 1 jour pour le pressing.
Équipement dans mon sac à dos : 1 ordinateur ultra-portable 13 pouces, 1 appareil photo hybride, 1 smartphone, 1 sac de couchage température de confort -5°C, 1 sac à lessive Scrubba, 1 corde à linge, 1 couteau suisse, 1 adaptateur universel de prise de courant, 1 lampe frontale, 1 coussin pour les bus
L’HYGIÈNE & LA SANTÉ :
Cette catégorie est importante et prend finalement beaucoup plus de place qu’initialement envisagé. Il y a tous les produits que l’on retrouve habituellement dans une trousse de toilette : savon, déodorant (j’ai opté pour une pierre d’alun, plus économique et durable), crème solaire, anti-moustique pour pays tropicaux,… Côté santé, une liste à la Prévert est distribuée au moment des vaccins à l’hôpital Saint-Louis : doliprane, imodium, spasfon,… Au final, ma trousse de toilette doit peser environ 1,5kgs !
Reste le sujet de l’anti-paludisme : prendre ou ne pas prendre un traitement. Il semble que les médecins le prescrivent de plus en plus en curatif, ce qui évite de devoir prendre des comprimés chaque jour pendant toute la durée du séjour dans des pays exposés (2 mois et demi me concernant). J’ai donc acheté 1 boite de malarone au cas où. Et bonne nouvelle : il est enfin possible de s’en procurer en générique, ce qui représente un cout de 6€ environ versus 30€ auparavant.