Salento, un village haut en couleur !
10/03/20 : C’est un festin qui nous attend pour le petit déjeuner ! Le buffet en libre service proposé par l’hôtel El Rango est impressionnant. Dès 09h00, nous sommes dans le bus de la compagnie Flota Occidental pour rallier Salento, une petite agglomération de 4000 âmes située au cœur de la vallée de Cocora. Cette vallée est connue pour ses paysages verdoyants somptueux et ses palmiers de cire, les plus grands du monde, pouvant atteindre 60m de hauteur. Nous faisons une pause déjeuner à mi-chemin au restaurant John’s Parador, un routier sans intérêt.
Je regarde à intervalles réguliers la distance restante jusqu’à Salento. La majorité des voyageurs croisés auparavant évoquaient 8h00 de trajet en raison de travaux. Ça présage une arrivée aux alentours de 17h00, je croise les doigts. Nous avons rendez-vous à l’agence Paramo trek pour le traditionnel briefing d’avant trek. Nous partons le lendemain pour 4 jours de trek dans le parc national Los Nevados avec en point d’orgue l’ascension du Nevado Santa Isabel qui culmine à 5000m d’altitude !
Notre chauffeur fait mentir tous les pronostics, nous arrivons à Salento en 6h45 ! Juste le temps de récupérer les sacs et nous fonçons à l’agence. Le briefing permet de passer en revue la check-list de l’équipement nécessaire pour le trek. Le groupe sera composé de huit personnes pendant les 3ers jours. Cette bonne nouvell est synonyme d’un rabais conséquent sur le prix acquitté (1 280 000 COP par personne). Nous avons opté pour le trek Conquistando la Doncella Blanca, le plus complet au niveau des écosystèmes traversés selon les dires de l’agence.
Une fois les formalités remplies, nous nous dirigeons vers l’auberge Tralala (27 000 COP la nuit en dortoir), l’une des moins chères du voyage. Nous partons rapidement faire courses et profitons de visiter la ville avant la tombée de la nuit. La Plaza de Bolívar est située à quelques mètres de l’hôtel. C’est une jolie place animée entourée de commerces et de cafés. L’architecture colorée des bâtiments rend la ville très photogénique.
Mon appareil photo me joue des tours depuis le parc Tayrona (voir l’article ici), il se fige par intermittence m’obligeant à l’éteindre et le rallumer régulièrement. Je dois bien avouer que l’idée de le fracasser contre un mur commence à me trotter sévèrement dans la tête ! Nous partons en quête de panchos, la probabilité de subir une averse étant forte dans la région. La station service indiquée par la fille de l’agence est fermée. Nous devons nous rabattre sur une boutique juste à côté, le propriétaire a tout ce qu’il faut en stock !
Nous reprenons le chemin de la Carrera 6 qui mène au mirador de Alto de la Cruz. Cette rue est très fréquentée à cette heure-ci, de nombreux locaux assis sur des bancs discutent paisiblement. Le produit phare des magasins environnants est le café provenant de la zona cafetera. C’est la principale région de production du café en Colombie. La visite d’une finca de café constitue d’ailleurs une excursion prisée pour découvrir les plantations et le processus de fabrication du café.
Gravir les 239 marches n’est pas une mince affaire ! C’est à bout de souffle que j’arrive au sommet du mirador perché à plus de 2000m d’altitude. Le panorama donne un bon aperçu du relief que l’on retrouve dans la vallée de Cocora. La lumière du soleil couchant sur la ville sublime le paysage rendant l’instant très agréable ! Nous nous arrêtons sur le chemin du retour dans un bar à bières qui propose de la IPA !
Après une halte à l’hôtel pour préparer les sacs en prévision du trek, direction le Brunch Diner. Les murs du restaurant sont littéralement tapissés de petits mots laissés par des voyageurs du monde entier. Nous ne trainons pas, demain nous attend le départ pour 4 jours d’aventure dans le parc de Los Nevados !
This entry was posted in Amérique Sud, Colombie