Enfin le départ pour les îles Galápagos !
24/05/19 : Enfin le jour tant attendu, je m’envole aujourd’hui pour l’Équateur et les îles Galápagos, mon 1er vrai périple depuis le tour du monde (900€ l’aller-retour Saint-Pierre Quito). Le voyage commence bien, j’apprends dès le réveil par un courriel d’Avianca que ma correspondance au Salvador ne sera pas assurée ! Après deux escales à Halifax et Toronto, je finis par arriver à l’aéroport de San Salvador, capitale de ce petit pays d’Amérique centrale. La prise en charge par Avianca est efficace, je me retrouve rapidement dans un hôtel 4 étoiles du centre après 40 minutes de trajet en minibus.
25/05/19 : Ayant eu la flemme de jouer des coudes au buffet du restaurant en arrivant hier soir, je suis réveillé de bonne heure par une faim débordante. Sur ce point, rien à dire, le buffet à volonté est bien fourni, notamment le coin dédié aux spécialités salvadoriennes. Ce sera omelette et charcuterie locale au menu ! Je passe le reste de la journée à glander à l’hôtel, le site du Ministère des affaires étrangères n’étant pas très rassurant sur la sécurité dans ce pays qui détient le triste record du plus haut taux d’homicide au monde !
Je décolle en début de soirée vers Quito, la capitale de l’Équateur. Cet aléa m’aura coûté la journée prévue pour visiter la ville, mon pote Piwi a dû en arpenter les moindres recoins. Tant pis, ça fait partie du voyage ! Trois heures plus tard, la piste d’atterrissage se dévoile dans la brume et c’est là que le bât blesse, le pilote est obligé de remettre les gaz. Après 2 autres tentatives, nous sommes déroutés vers Guayaquil, la plus grande ville du pays à 50 minutes de vol pour refaire le plein. Une heure d’attente sur le tarmac et nous repartons pour Quito où nous finissons par nous poser à la 2ème tentative.
Il est 3h30, mais je n’ai pas le temps de souffler, le chauffeur de l’auberge Secret Garden (28$ la nuit pour une chambre avec 2 lits) m’attend pour me conduire dans le centre (25$ la course). Les 40 minutes de trajet me permettent de dérouiller un peu mon espagnol. J’ai droit à 2 petites heures de sommeil avant de repartir en compagnie de Piwi à l’aéroport de Quito pour la destination phare du voyage : les îles Galápagos !
Un repos bien mérité au paradis des Galápagos !
26/08/19 : Trois heures de vol et une escale à Guayaquil plus tard (380€ A/R avec Latam), l’avion survole une terre aride bordée d’eaux turquoises avant de se poser sur Baltra, minuscule ilot à quelques encablures de Santa Cruz. Dès l’arrivée, il faut payer 120$ pour la contribution à la préservation de l’archipel. Ensuite, un 1er trajet en bus (5$ l’aller) jusqu’à l’embarcadère (1$ la traversée) où nous rencontrons des otaries se prélassant, puis un 2nd trajet en bus du port jusqu’au centre de Puerto Ayora (5$ encore), ville la plus peuplée des Galápagos avec 20 000 habitants.
Le bus nous dépose à proximité de l’hôtel Gardner (14$ la nuit en dortoir avec petit déj inclus) où nous posons nos sacs pour les 4 prochains jours. Même si le wifi est médiocre, la terrasse avec sa vue sur Puerto Ayora vaut le détour ! Il est 14h00 passée lorsque nous nous mettons en quête d’un repas et d’argent liquide. Nous jetons notre dévolu sur une gargote de la rue Charles Binford où se tassent de nombreux restaurants de poissons. Pour 5$, l’almuerzo est plutôt bon, même si la soupe n’est pas particulièrement indiquée avec plus de 28°C au thermomètre.
Le reste de la journée est dédié à la découverte de la ville et à la planification de nos excursions pour les prochains jours. Il n’y aura pas d’Isla Bartolomé, l’excursion affichant déjà complet. Tant pis, je ne verrai pas la plus belle vue des Galápagos avec le célèbre Pinnacle Rock, on se satisfera de l’Isla Pinson et la baie de La Fe ! Nous poursuivons la journée par un apéro sur le toit terrasse de l’hôtel et le repas du soir dans la rue Charles Binford très animée à la nuit tombée. Les rabatteurs ne manquent pas d’aplomb pour vous attirer dans leur restaurant, un vrai sacerdoce pour trouver son bonheur…
A la rencontre des espèces endémiques de l’île
27/08/19 : Le petit déjeuner servi sur la terrasse est vraiment correct, ça fait plaisir ! Dès 10h00, direction Bahía Tortuga, une plage de 2,5 kms de long facilement accessible à pieds depuis la ville. Il faut s’inscrire au début du chemin, puis commence une marche agréable de 30 minutes dans un environnement naturel constitué d’une végétation luxuriante et de cactus gigantesques.
La plage qui se dévoile enfin est magnifique, même si le drapeau rouge vient nous rappeler que certaines zones sont interdites à la baignade. Il faudra attendre un peu avant de se jeter à l’eau ! Après une bonne demi-heure de marche, nous tombons nez-à-nez avec des iguanes marins, une espèce endémique uniquement présente aux Galápagos. Ils sont magnifiques en train de lézarder au soleil, je ne peux m’empêcher de les photographier dans tous les sens !
La lagune située derrière la plage permet de nager en toute sécurité, mais la couleur trouble de l’eau compromet fortement le snorkeling que nous avions prévu à cet endroit. La pause baignade s’impose quand même, puis nous repartons rapidement à la découverte des environs. Un coin rocailleux à proximité de la grande plage est peuplé d’une multitude d’iguanes. J’ai failli en écraser tant ils se confondent avec la couleur de la roche !
Le soleil commence à taper fort, on décide de rentrer à l’hôtel pour le déjeuner. Nous faisons la découverte du restaurant Neptuno Asadero, au coin des rues Charles Binford et Rodriguez Lara, sans doute le meilleur rapport qualité/prix de notre séjour à Puerto Ayora. L’almuerzo est délicieux et parfaitement agrémenté d’aromates sublimant le repas. Quoi de mieux qu’une petite sieste avant de filer vers la prochaine étape, la réserve El Chato. Nous privilégiions le taxi pour y aller (40$ A/R), beaucoup plus cher mais ô combien plus confortable !
Cette réserve a la particularité d’abriter des tortues géantes des Galápagos, une espèce endémique de l’archipel. On compte dix sous-espèces qui pèsent en moyenne 220 kilos et mesurent 1,2 mètres. Leur espérance de vie est estimée entre 150 et 200 ans. Les femelles migrent vers des zones sablonneuses entre juin et décembre pour y pondre leurs œufs. L’entrée de la réserve coûte 3$ ce qui est bien peu compte-tenu de leurs caractéristiques hors normes. Il est possible de se balader librement dans le parc avec pour seule consigne de ne pas approcher à moins de 2 mètres des tortues.
Après une heure à profiter des hôtes du parc, nous retournons au parking pour l’autre attraction, la traversée d’un tunnel de lave. Ce tunnel est à présent aménagé et ne revêt pas d’intérêt particulier hormis le fait d’apporter un peu de fraicheur contrebalançant la lourdeur du temps !
Il est près de 17h00 lorsque nous empruntons le chemin du retour. Une fois n’est pas coutume, nous prenons l’apéro dans un restaurant en bord de mer, goûtant à la quiétude des lieux. Nous retournons au Neptuno Asado et les plats du soir n’ont rien à envier au midi, on se régale à nouveau. Demain est un grand jour, nous allons enfin découvrir la faune marine des Galápagos !
This entry was posted in Amérique Sud, Équateur