Un trajet sans encombre !
23/06/17 : Après 3 heures de trajet, nous voici enfin à Potosi. A son apogée, cette ville coloniale a été l’une des plus grandes et des plus riches d’Amérique du Sud grâce à ses mines d’argent inépuisables. La principale activité lors d’un passage à Potosi est la visite des mines. Néanmoins, compte-tenu des récits lus ici et là sur des blogs avant de venir, nous avons décidé de ne pas y aller. Aller voir des mineurs mal équipés travaillant dans des conditions effroyables frise pour moi un voyeurisme malsain.
Notre principale préoccupation à notre arrivée est de trouver notre auberge, la Casa Blanca (60 bolivianos en dortoir avec petit déj inclus). Nos quatre comparses (Lydia, Manon, Ahmed et Romain) décident de nous suivre. On expérimente les bus locaux et avec les sacs, c’est tout sauf une partie de plaisir. On arrive tout de même à rallier le centre, la Plaza 10 de Noviembre. Une très belle surprise se dévoile à nous. Cette place est magnifique, surtout de nuit avec toutes ses illuminations.
Peu après, nous arrivons à l’auberge. Là aussi, une très bonne surprise tant au niveau de la déco underground que de l’accueil chaleureux qui nous est réservé. Le temps de prendre une douche et on part manger dans le centre. Une soirée bien sympa après ces 3 nuits à grelotter dans le froid !
A la découverte de Potosi, une jolie ville coloniale
24/06/17 : Après un super petit déjeuner copieux, on part arpenter les ruelles de la ville avec Lydia et Ahmed. Le pauvre Romain est parti avec Manon à la recherche d’un dentiste à cause d’un mal de dent insoutenable. Je n’aimerais pas être à sa place ! En attendant, on découvre avec plaisir une ville charmante, avec de jolis bâtiments coloniaux. Malgré une altitude de 4200 mètres, le froid n’est pas saisissant comme dans le salar.
On part se perdre dans les rues commerçantes parfois couvertes. De nombreuses églises aux façades finement travaillées se trouvent de part et d’autre de la ville. Des fresques murales viennent nous rappeler par moment que nous sommes dans une ville façonnée par les activités minières. On s’arrête sur la Plaza Estudiante pour manger quelques empanadas qui sont loin de rivaliser avec leurs homologues chiliennes. Ensuite, courte pause à un point de vue qui offre un panorama sur les contrebas de la ville
Le reste de l’après-midi est passé à acheter une puce téléphonique(50 bolivianos pour 1Go de données) puis à geeker à l’auberge. Le temps de récupérer Romain et Manon et on se met en direction de la gare routière pour partir vers Sucre, la capitale de la Bolivie et la ville coloniale considérée comme la plus belle du pays.
On arrive à acheter des billets dès notre arrivée à la gare et ça tombe bien, le bus part dans 30 minutes (3 heures de trajets, 30 bol). La façon qu’ont les vendeurs de héler les voyageurs en criant la destination à tue-tête me fait trop marrer ! Au moins, ça a le mérite de gagner du temps.
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