Sur la route de Punakaiki et ses Pancake Rocks !
08/05/17 : Je suis devant la porte du seul garage à des kilomètres à la ronde dès 8h00 du matin. Le garagiste me dit de revenir à 9h00 pour mettre en place le pneu neuf. Quel soulagement, je vais pouvoir repartir ce matin ! Une fois la réparation effectuée (125$ pour ma pomme), départ en trombe vers Franz Joseph Glacier (voir article ici). Je décide d’y faire un peu d’essence pour éviter le stress de mon dernier trajet. C’est sans doute l’essence la plus chère de NZ : 2,349$ le litre. Autant dire qu’à ce prix là, je me contente de mettre 20$, ce qui sera largement suffisant jusqu’à ma prochaine destination !
Un peu plus de 3 heures de route sépare Fox Glacier de Punakaiki. Ce petit village charmant situé dans la région de West Coast compte une poignée d’habitants. Mais ce n’est pas lui qui attire les visiteurs dans cette zone inhabitée. Il a en effet la chance d’être juste à côté des Pancake Rocks, un endroit unique en son genre en NZ (plus d’infos ici). Il s’agit d’une zone du littoral composée de roche calcaire, laquelle a été sculptée par l’érosion donnant l’aspect d’un empilement de blocs rocheux fins et horizontaux, d’où leur nom par analogie avec les pancakes.
Sur le retour de la ballade des Pancake Rocks, je fais la connaissance de Julien, un français d’Annecy venu dans les environs pour surfer. On finit par boire une bière ensemble sur le parking tout en échangeant sur la NZ. Rendez-vous est pris à l’unique taverne du village de Punakaiki pour boire un coup ce soir ! En attendant, je vais me poser au Punakaiki Beach hostel (28$ le dortoir de 6 lits). C’est clairement mon coup de cœur de l’île du Sud ! Ce backpack est tout simplement génial : vue sur la mer, plage à 50 mètres, salon hyper cosy, bus à l’entrée qui rappelle le film Into the wild,…
Ce n’est pas ce soir que je vais partir en bringue, la taverne ferme à 21h00. De toute façon, après 3 bières, une pizza surgelée et quelques parties de billard, il est largement temps d’aller se coucher. Mais c’était sympa de sortir un peu, la vie en NZ depuis mon arrivée étant quasi monacale !
A la découverte d’Abel Tasman
09/05/17 : Aujourd’hui, une longue route m’attend. En effet, j’ai près de 6 heures de trajet jusqu’aux portes du parc national d’Abel Tasman. Ce parc national abrite l’une des Great Walks les plus populaires, la Abel Tasman Track. Malheureusement, les multiples travaux qui jalonnent la route et une rencontre inattendue me font perdre un temps précieux ! Je finis par arriver enfin dans la petite ville côtière de Motueka qui constitue la principale porte d’entrée sur le parc d’Abel Tasman.
Après un rapide arrêt au i-site (nom des offices du tourisme en NZ), je poursuis vers Kaiteriteri, petite bourgade située à mi-chemin du départ de la Great Walk. Cette pause déjeuner à 14h30 est vraiment la bienvenue, d’autant plus avec un paysage sublime ! Le village qui suit est Marahau, dernière étape avant le parking de l’Abel Tasman Track. Les bateaux échoués à l’entrée du village m’interrogent sur le pourquoi du comment ! Encore des questions qui n’auront jamais de réponse…
Je pars à la découverte de cette randonnée réputée. Bien que la montagne reste mon terrain de jeu préféré, je dois bien avouer que les paysages sont superbes. Il faut compter 3 à 5 jours pour parcourir les 60 kilomètres de cette Great Walk (plus d’infos ici). Il est possible pour les personnes pressées de ne faire que des parties, des water-taxis permettant de se déplacer aisément entre les différentes étapes. Une autre option populaire est le kayak qui permet de découvrir la côte soit en autonomie, soit dans le cadre de circuits guidés. Dans tous les cas, je pense que cette Great Walk est plus sympa à faire en été !
Il est près de 17h00, je reprends la route vers Nelson, mon étape du soir. Cette cité balnéaire est la capitale de la région de Nelson, la plus petite de NZ. Elle est très prisée des jeunes en working holidays en raison de la proximité avec de sublimes plages et d’un taux d’ensoleillement parmi les plus élevés de NZ. Je me pose au Paradiso (24$ la nuit en dortoir de 4 lits), un backpack bien noté et recommandé par mon pote Rémi. Au-delà de la piscine sans doute très sympa en période estivale, il y a un bus abandonné au fond du jardin dans lequel ont élus domicile des fumeurs d’herbe. Un bon backpack de fêtards !
Direction Picton, point de passage obligé vers Wellington
10/05/17 : Malgré les apparences de repaire pour noctambules invétérés, la plupart des occupants du Paradiso bossent. Il n’y a donc pas grand monde dans la salle commune lorsque je vais déjeuner. C’est bientôt l’heure de quitter l’île du Sud ! Au final, j’ai pu faire tout ce dont j’avais envie, hormis Kaikoura. Cette ville est située dans une zone particulièrement riche en vie marine. Il est possible d’y voir des baleines toute l’année ! Néanmoins, la route qui la relie à Picton est fermée en raison du tremblement de terre de 2016. J’ai préféré m’éviter de longues heures de route, surtout que j’ai de grandes chances de voir des cétacés à Saint-Pierre l’été prochain !
La route pour rejoindre Picton de Nelson est relativement courte, il faut environ une heure de trajet. Mais je décide de faire un détour par la côte avec pour objectif d’aller jeter un œil à la Queen Charlotte Track (plus d’infos ici), une rando qui n’a pas le statut de Great Walk mais qui fait partie des valeurs sûres de l’île du Sud. Super ballade d’une heure environ qui me fait penser à l’Abel Tasman Track avec son sentier qui longe la côte, mais sans les plages et l’eau turquoises. Je renonce à faire demi-tour pour retourner à Havelock, ville connue pour ses restaurants spécialisés dans la préparation de moules vertes ! J’en trouve un à Picton qui fait tout à fait l’affaire, le Escape to Picton Restaurant. Même si elles sont bonnes, je préfère les petites moules qu’on trouve en France, plus faciles à manger !
La traversée de Picton à Wellington dure environ 3h30, même si on peut rajouter une heure pour embarquer, idem pour débarquer du ferry. Deux compagnies se partagent le marché, Interislander et Bluebridge. Elles sont équivalentes en termes de prix et de durée de trajet, seuls les horaires étant plus intéressants côté Interislander que j’ai choisie. N’oubliez pas qu’une réduction de 10% s’applique pour les porteurs de la carte BBH chez les deux compagnies !
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