Baños, une ville qui porte bien son nom !
09/06/19 : Nous décollons juste après le petit déjeuner en direction de Baños, prochaine étape de notre périple. Il faut compter normalement 1h30 pour faire le trajet de Latacunga (2$ l’aller). Cependant, les trombes d’eau qui s’accentuent à l’approche de Baños nous font prendre un retard de près d’une heure. Nous faisons une halte sur le chemin de l’hôtel dans un restaurant local pour le déjeuner, 3$ l’almuerzo avec soupe et plat de viande. L’établissement retenu est l’hôtel Chimenea (44$ pour 2 nuits en chambre double), idéalement excentré de l’agitation du centre-ville.
Malheureusement, la pluie a redoublé d’intensité nous obligeant à procrastiner dans la chambre. Dès la 1ère accalmie, nous tentons une sortie pour visiter la ville. Hormis la basilique de Nuestra Señora de Agua Santa et la tour horloge qui valent le coup d’œil, le reste de la ville n’est pas transcendant. Quelques œuvres de street-art égaient par endroits la pénombre de la rue. Après s’être cassés le nez sur un restaurant réputé, nous errons à la recherche d’une bonne table. C’est au Casa Hood que nous finissons par échouer, soit dit en passant une très bonne adresse !
Demain, une journée agréable nous attend, en espérant que la météo soit au rendez-vous ce qui n’est pas évident au regard des prévisions ! La ville de Baños mérite bien son nom vue les quantités de pluie qui y tombent, sans doute liées à sa faible altitude (1800m) et sa proximité avec l’Oriente plus tropical !
A la découverte de la route des cascades
10/06/19 : Outre les nombreux bains thermaux, la principale attraction de Baños est la route des cascades que nous avons prévue arpenter aujourd’hui. Elle relie Baños à la ville de Puyo et longe la gorge du Río Pastaza qui descend de 1800 à 950m d’altitude. Plus d’une dizaine de cascades ponctuent le trajet. Une pléthore d’agences louent des VTT à la journée, il faut compter 10$ pour les modèles les plus récents. La chance est de notre côté puisque la pluie finit par cesser en début d’après-midi. La 1ère partie de la descente est plutôt tranquille jusqu’à la centrale hydroélectrique d’Agoyán.
Nous arrivons juste après à l’un des nombreux tunnels que les deux-roues peuvent contourner par des chemins de traverse. Environ 45 minutes après le départ, la 1ère cascade digne de ce nom se découvre, la Cascada Manto de la Novia. Il est possible de s’en approcher via une tyrolienne ou un téléphérique, mais nous décidons de poursuivre notre chemin.
De nombreux sites offrant peu ou proue les mêmes activités, notamment des tyroliennes géantes, jouxtent la route. La descente en VTT consomme peu d’énergie, nous nous laissons aller tout en bénéficiant de panoramas forts sympathiques sur la gorge du Río Pastaza. D’autres cascades de moindre envergure viennent ici et là donner une touche aquatique au trajet.
Après une trentaine de minutes, nous rallions le village de Río Verde où se situe le Paillon del Diablo (chaudron du diable en français), la cascade la plus spectaculaire ! Deux accès sont possibles (2$ par personne), nous optons pour celui situé en contrebas d’un terrain de football à l’entrée du village. Des escaliers permettent d’approcher au plus près de la cascade, le débit est impressionnant et il est quasiment impossible de ne pas se mouiller à proximité de la chute !
Nous décidons de ne pas nous aventurer plus loin, la suite de la route vers Puyo étant assez pentue. Des camions assurent la navette jusqu’à Baños pour une poignée de dollars. Une fois rentrés, nous prenons le chemin du mirador de la Cruz bellavista qui permet de prendre de la hauteur sur la ville. Il faut compter environ 45 minutes du centre-ville pour y accéder.
Nous profitons de la fin de la journée pour nous balader à nouveau dans la ville. Des œuvres de street-art sont omniprésentes, illustrant le côté underground de cette ville dynamique. La nuit venue, nous jetons notre dévolu sur un restaurant grecque, le Thalassa Greek Taverna qui propose une cuisine indienne très savoureuse !
Malgré une météo capricieuse, cette étape a tenu toutes ses promesses. Demain, retour vers des cieux plus élevés et la ville de Riobamba, porte d’entrée du parc Chimborazo, le sommet culminant d’Équateur !
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